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- Construction d’identité au-delà des frontièresPublication . Alves, Ana M.Notre propos est de faire une approche de l’écrivain Andreï Makine nommé «Proust russe», «Tchekhov français», «Tolstoï français», ou encore «Proust des steppes» tout en soulignant son double héritage culturel. Bien que présent à l’Académie française, Makine, Français d’origine russe ou bien Russe d’expression française ou encore francophone, n’est que trop balancé dans cette double identité dans laquelle il cherche sa place afin de s’inscrire dans le champ littéraire français et/ou francophone. Makine souligne son hybridité culturelle pour montrer qu’elle s’étend bien au-delà des limites qu’on lui a imposées, à savoir celles de la double filiation culturelle et linguistique. L’identité des deux mondes est exprimée explicitement dans Le testament français, roman marqué par son caractère autobiographique : «Cette planète était le même monde qui se déployait dans la course de notre wagon. Oui, cette même gare où le train s’immobilisa enfin. Ce même quai désert, lavé par l’averse. Ces mêmes rares passants avec leurs soucis quotidiens. Ce même monde, mais vu autrement» (TF, p. 289). L’hybridité culturelle de l’auteur marque la cognition du lecteur qui tentera de comprendre la voix de Makine marqué de cet univers dédoublé.
- Le concept de révolte comme une réponse de la nature humaine d'après CamusPublication . Alves, Ana M.Pour Camus, il n’est pas question de renoncer face à l’absurdité de la vie. La révolte, notion développée par Camus dans L’Homme révolté en 1951 est une réponse à l’absurde. Nous nous proposons de développer ce concept comme une réponse de la nature humaine. Nous vérifierons que pour l’auteur, il s’agit de dépasser l’absu rde avec des moyens purement humains , sans chercher le secours d’une quelconque transcendance (par exemple, dans la religion) ou d’une quelconque idéologie (par exemple, le marxisme ou l’existentialisme). Nous observerons que Camus ne propose pas de soluti on préétablie, mais considère que cette révolte doit prendre la forme d’une action collective où l’homme est pleinement conscient de sa condition. « Je me révolte donc nous sommes », dira t il dans L’Homme révolté
- Le convoi du 24 janvier de Charlotte Delbo. Récit d’un déplacement forcé sur les rails vers Auschwitz, SNCF impliquéePublication . Alves, Ana M.Charlotte Delbo nous plonge dans le contexte de la Deuxième Guerre mondiale et nous rapporte un témoignage impressionnant et émouvant de la déportation, par les chemins de fer de France, de 230 femmes vers Auschwitz en 1943. Par l’écriture, Delbo restitue une expérience vécue, celle comme l’explique Ricoeur « d’une inhumanité sans commune mesure avec l’expérience de l’homme ordinaire » (Ricoeur, 2000 : 233). D’une part, il s’agit de montrer comment Delbo, par le biais de la fiction, fait une évocation (post)mémorielle de la Shoah et évoque le trauma enduré par ce groupe de femme. D’autre part, et par la description qu’elle nous fait de ce convoi, il nous paraît légitime de s’interroger sur le rôle que la SNCF a pu avoir dans cette trajectoire de déportation vers Auschwitz.
- Portraits caricaturaux du gouvernement de Vichy sous la verve démesurée de CélinePublication . Alves, Ana M.Dans ses trois romans, communément désignés comme trilogie allemande, Céline évoque le récit de son périlleux exode en Allemagne, de 1944 à 1945, puis au Danemark de 1945 à 1951. Notre propos n’est pas de reprendre tout ce périple, mais de nous attarder sur son séjour à Sigmaringen où presque toutes les figures marquantes de la Collaboration sont dépeintes et caricaturées par Céline sur un ton de mépris qui lui est exclusif et marque sa singularité exceptionnelle. Nous en retiendrons quelques exemples pour montrer comment l’écrivain amplifie les traits de ses personnages, pour donner plus de vigueur à ses descriptions. Céline brosse leurs portraits, en accentuant leurs caractères ou bien en leur prêtant, parfois, des attitudes ridicules. Par des détails hilariants, burlesques, comiques, Céline parvient à caricaturer certaines personnalités du gouvernement de Vichy dans une atmosphère où se mêlent absurdité, chaos, décadence.
- Écritures de mémoires, reconstructions identitaires: récits de vie traumatiquesPublication . Alves, Ana M.Notre propos est de porter un regard sur la mise en récit de l’anéantissement programmé d’un peuple. La mémoire de cet événement est devenue un impératif éthique et politique après la libération des camps. Cette mémoire d’une expérience concentrationnaire, qui a été vécue par plusieurs intellectuels tels Jorge Semprun, Primo Levi, Jean Améry, Robert Antelme, Élie Wiesel, entre autres, rend compte de l’expérience traumatique de la Shoah. Notre but est de faire le rappel de récits dont la narration implique mémoire individuelle et collective.
- Retour d'exil et réhabilitation: reconnaissance d’un Art/Affaire du stylePublication . Alves, Ana M.Il est difficile de changer de style, c’est même impossible. Les peintres, parait-il, changent de style mais enfin... les écrivains aussi... mais moi je crois pas que ça me soit arrivé, n’est-ce pas... l’affaire du style. Entretien de L.F. Céline avec Louis-Albert Zbinden diffusé le 25 juillet 1957 pour la Radio Suisse Romande Cette citation extraite d’un entretien de Céline avec Louis-Albert Zbinden nous invite au thème de ce colloque intitulé Céline et les Arts et nous renvoie à la position de l’auteur qui tient à se distancer de celle des peintres face à l’affaire du style. Se présentant comme n’ayant « aucune autorité d’art » (Céline, 1954, p. 77), il affirme cependant que « l’architecture est le principe de tous les arts » . Ces citations nous contextualisent dans une époque où l’auteur, après avoir reçu son amnistie, en 1951, vient de rentrer en France après six ans d’exil, en Allemagne et au Danemark. Une dure traversée de réhabilitation l’attend pour la promotion de son œuvre. Malgré le boycott que le monde littéraire exerce à l’encontre de ses écrits et la censure que jette sur lui la société, il revient, peu à peu, sur le devant de la scène devant les médias car il a compris « illico presto et d’un ! avant tout ! que jouer le jeu c’était passer à la radio... toutes affaires cessantes !... d’aller y bafouiller ! tant pis ! n’importe quoi !... mais d’y faire bien épeler son nom cent fois ! mille fois ! » (Céline, 1988, p. 11). Toujours marquée par l’inépuisable désir de choquer, le monstre Céline sort alors d’un état de dormance pour se lancer dans l’arène et assurer son retour sur la scène littéraire à travers ses écrits, ses interviews dont certaines seront destinés à être diffusés à la télévision ou à la radio. Il s’agit pour nous, aujourd’hui, de retracer ce parcours de réhabilitation d’un écrivain qui d’après Éric Mazet est un « peintre fantastique – des choses et des gens les plus humbles » (Celiniana, 23) et « toute son œuvre témoigne du tourment esthétique » (Ibid). D’après François Bruzzo, Céline met en place « une esthétique qui développe un système des arts dans lequel la littérature rentre en jeu au côté de la peinture et de la musique, surtout mais aussi du cinéma et de la bande dessinée (les comics) » (Bruzzo, 2005, p. 5). Ce jeu est confirmé par Jacques Tardi, dernier illustrateur officiel des rééditions de Céline en livre de poche, quand il affirme à propos de Voyage au bout de la nuit « ce texte me fournissait matière à des images » (Tardi, 2000, p.87). Comme le souligne Éric Mazet, « la réussite commerciale fut totale ». Les illustrations de Voyage au bout de la nuit (1988), Casse-Pipe (1989) et Mort à Crédit (1991), fut décisif pour la critique et « entraîn[a] les louanges de toute la presse » (Mazet, 2011, p. 80) donnant, de la sorte, une nouvelle vie à l’œuvre célinienne.
- Dérives identitaires déclinaisons de l’engagement littéraire au XXIe siècle. La modernité un projet inachevéPublication . Alves, Ana M.Au long du XXe siècle,la littérature engagée à pris le devant de la scène littéraireaux mains de Sartre en soulignant la responsabilité de l’écrivain. Notre propos est de réfléchir à la façon dont les textes de la fin du siècle passé peuvent apparaître datés en repoussant de la sorte cette modalité d’engagement. Par ailleurs, nous essayerons de dégager de nouvelles modalités d’intervention littéraire
- IV Colóquio Internacional de Línguas Estrangeiras - CILE: livro de resumosPublication . Dotras Bravo, Alexia (Ed.); Alves, Ana M. (Ed.); Martins, Cláudia (Ed.); Guillemin, Dominique Jacqueline (Ed.); Silva, Elisabete Mendes (Ed.); Chumbo, Isabel (Ed.)Livro de resumos do IV Colóquio Internacional de Línguas Estrangeiras - CILE, que decorreu na Escola Superior de Educação do Instituto Politécnico de Bragança, nos dias 28 e 29 de Outubro de 2021
- France terre d’exil/terre d’accueil. Étrangers venus d’ailleurs: écrivains français d’aujourd’huiPublication . Alves, Ana M.La littérature migrante produite par les écrivains de la migration ayant vécu l’expérience du passage ou de l’installation dans un pays autre, vient enrichir la littérature française contemporaine. Un nombre important d'écrivains tel Cioran, Huston, Todorov, Agota Kristof, Kundera, Jorge Semprun, Michel del Castillo, Amin Maalouf, Vassilis Alexakis parmi d'autres, peuplent aujourd'hui notre imaginaire fictionnel. Notre propos est de comprendre le parcours de certains auteurs, écrivains francophones, issus de cette expérience de la migration. Forcés à choisir une nouvelle langue maternelle, une double appartenance, un nouveau pays d'accueil, ces intellectuels voient dans l’expérience du déplacement et dans les identités transculturelles qu’il implique, la condition même de l’identité à l’heure de la mondialisation.
- Reconstruction identitaire: un phénomène actuel au-delà des frontières. Chemins croisés de Vassilis AlexakisPublication . Alves, Ana M.La littérature migrante, produite par des écrivains qui ont choisi le français comme langue d’écriture, et qui ont vécu l’expérience de la traversée des frontières et de l’installation dans un pays autre, vient enrichir la littérature française contemporaine. De nouveaux écrivains de l’Hexagone tel Cioran, Huston, Todorov, Agota Kristof, Kundera, Jorge Semprun, Michel del Castillo, Amin Maalouf, Vassilis Alexakis parmi d’autres, peuplent aujourd’hui notre imaginaire fictionnel et révèlent la richesse et la pluralité des imaginaires de l’espace littéraire francophone. Forcés à choisir une nouvelle langue maternelle, une double appartenance, un nouveau pays d’accueil, ces intellectuels voient dans l’expérience du déplacement la condition même de l’identité à l’heure de la mondialisation. Vassilis Alexakis décide de découvrir un nouvel espace géographique à l’âge de dix-sept ans pour poursuivre ses études. Il y découvrira une nouvelle langue « qui présente toujours les choses sous un angle positif, quitte à se dédire aussitôt après ». décide d’y porter un grand intérêt car il est convaincu que « les langues [nous] rendent l’intérêt que [nous] leur port[ons]. Elles ne [nous] racontent des histoires que pour [nous] encourager à dire les [nôtres] Les mots étrangers ont du coeur. Ils sont émus par la plus modeste phrase que vous écrivez dans leur langue, et tant pis si elle est pleine de fautes ». Notre propos est de comprendre le parcours de cet auteur qui illustre si bien la problématique identitaire, la double appartenance culturelle et linguistique entre le français et le grec.