Alves, Ana M.2017-09-202017-09-202017Alves, Ana Maria (2017). Pour une définition de l’exil d’après Milan Kundera: la nostalgie ou l'ambiguïté de la mémoire d’un réfugié. Carnets: Pratiques de l’errance, vécus de la mémoire: revue électronique d’études françaises. ISSN 1646-7698. 10:2, p. 113-1221646-7698http://hdl.handle.net/10198/14493L’article propose une approche de Milan Kundera, auteur qui quitte Prague et se réfugie en France en 1975. Déchu de sa nationalité tchèque, il obtient la nationalité française en 1981 et commence à écrire en français à partir de 1995. Il devient l’un des plus célèbres écrivains émigré de notre temps et développe dans son œuvre sa vision de l’exil. Notre propos est de dévoiler cette vision, cette notion de l’exil, de la mémoire, de l’émigration « l’un des phénomènes les plus étranges de la seconde moitié du XXème siècle » (Kundera 2003 : 22) comme le souligne Kundera dans L’Ignorance. Nous partirons d’écrits tels que L’Insoutenable légèreté de l’être, La vie est ailleurs, Les testaments trahis, Une Rencontre, L’Ignorance pour développer le thème ciblé tout en soulignant l’importance de la culture, qui rachète l’horreur de ses temps d’exil, « en la transsubstantiant en sagesse existentielle » (Kundera 1993 : 273).fraKundera (Milan)ExilÉmigrationMémoireNostalgieLittératurePour une définition de l’exil d’après Milan Kundera: la nostalgie ou l'ambiguïté de la mémoire d’un réfugiéjournal article