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Authors
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Abstract(s)
S’interrogeant sur ce que signifie, pour un intellectuel, le fait d’être exilé, déplacé et sur comment vivre déchiré entre plusieurs mondes, Edward Saïd sait que si, dans l’abstrait, l’exil s’avère un sujet de réflexion fascinant, il est, sur le plan vécu et bien réel, «terrible à vivre» car «la fissure à jamais creusée entre l’être humain et sa terre natale, entre l’individu et son vrai foyer, et la tristesse qu’il implique n’est pas surmontable».1 En effet, Saïd, connut, dans sa chair et dans son âme, les affres de l’exil et porta en lui, jusqu’à sa mort, la marque de la distance et de la perte. Il s’opposera, férocement, à la vision de l’exil comme identité romantique, considérant que marginalité et apatridie ne doivent, en aucun cas faire l’objet d’une glorification ou magnification: la condition d’exilé est, avant tout, une douleur! Et ceci, quelles que soient les raisons qui conduisent à la rupture marquée par le départ vers l’ailleurs que suppose l’exil.
Sa réflexion s’avère entièrement juste, en ce qui concerne Céline qui éprouvait, au plus profond de soi, chaque jour d’avantage, le sentiment d’une non-appartenance qu’il ressentait comme une discontinuité, un déracinement et un écartèlement.
Description
Keywords
Exil Non-appartenance Déchirure Nostalgie
Citation
Alves, Ana Maria (2011). Nostalgie d’un pays en exil ou la déchirure du retour. In Images de la France dans l'oeuvre de Céline. Paris: Société d'études céliniennes. p. 7-31. ISBN 978-2-913193-21-8
Publisher
Société d'études céliniennes